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Maëline & Casanova



Princesse Bretonne
Maëline,
Née à la source cristalline,
Peut vous paraître transparente,
Mais si vous l'approchez...
troublante,
Sibylline
Ou câline,
Serpentine,
Libertine...
Mais la croisant sur votre route,
Où elle s'égare, sans doute,
Elle sera à votre écoute,
Echangeant, bien sûr, quelques joutes...

Envoyé le 26 mai 07 20h53

Vous ne savez donc pas a qui vous avez à faire divine Maëline! Casanova fera sans doute tomber votre masque, et je ne saurais vous dire s'il pourra s'émouvoir de votre candeur fusse-t-elle divine... alors donc "joutez" Madame....

Reçu le 27 mai 07 08h43

Cher Casanova,
Enfin, vous voilà!
Faîtes lentement tomber mon loup
Découvrant la douceur de mes joues,
Emu par une candeur divine
Ou par une joueuse coquine?
Ensemble nous danserons au bal
Dans la liesse du carnaval.
Vous, Casanova,
A ces moments-là,
Jouerez-vous la carte émotionnelle
Aux rythmes fous d'une ritournelle?
Nous griserez-vous au parfum
De l'amour ou au bouquet d'un vin
Aux notes subtiles sous la voûte
D'un palais?... Prêt pour une autre joute
Au lever des corps,
Ce matin encore ?

Envoyé le 27 mai 07 09h05

Ainsi vous voilà! Divine et coquine au premier rayon de soleil que le masque de la nuit ne saurait éteindre. Que ne suis-je effrayé par votre nom o combien sauvage? et pourtant séduit par la douceur infinie de vos mots. Si le masque n'est pas tombé il cache votre mystère de femme dans toute sa splendeur. C'est peu dire que vos gestes incertains ont troublés mon regard. Vous appelez à votre secours tous les parfums et les saveurs de ce monde en oubliant que vous êtes tout cela à la fois... vous feignez de ne pas le croire... alors "feignez" Madame...

Envoyé le 01 juin 07 10h03

Serait-ce la volupté de votre parfum ou la couleur si particulière du vin dans votre coupe qui me fait tourner la tête? Madame je tressaille, je brûle, car je ne saurais vous dire ce qu'éveille en moi la moiteur de vos lèvres à travers votre masque... Soupçon d'amour, zeste de désir, touche de passion, nuage de tendresse, volée d'envies, que sais-je? Maëline à elle seule suffira-t-elle à combler ce tourbillon de désirs incertains? Pardonnez à Dieu de vous avoir crée.. femme troublante mystérieuse et subtile.. femme divine... coquine ou libertine... femme sublime enfin!

Reçu le 01 juin 07 11h05

Couleur particulière du vin
Ou volupté de mon parfum,
En coupe ciselée en finesse,
Tressaillez, Monsieur, jusqu’à l’ivresse !
Cocktail délicieux,
Sous de nouveaux cieux,
Je vous laisse boire sur ma lèvre
Ce zeste d’émotion qui enfièvre,
Perlée au doux soupçon de l’amour
Et teintée à la touche d’un jour
De folle passion,
Désir tourbillon.
Sous le masque, valse incertitude,
Envole loin de la solitude,
Troublant mystère de la partition
Qui titille l’imagination,
Nuage tendresse,
Subtile caresse.

Pardonner ?... Ô Non ! Merci à Dieu
D’avoir créer le Mystérieux
Cœur humain à une fille d’Eve
Qui trouble et sublime votre rêve.
Troublante ou coquine,
Douce et libertine,
La Femme ludique est Sincérité,
Même lorsque vous lui susurrez :
« Feignez, de me croire, ô Madame ! »
Confiante, je ne perds mon âme,
Jouant avec vous
A nos rendez-vous.
Maëline deviendrait-elle sage
Si elle ne restait un peu sauvage
Comme sa Bretagne, son pays
Secret, généreux et insoumis ?
Viendrez-vous, Monsieur,
Muser sous ses cieux ?

Envoyé le 02 juin 07 09h40

Chère Maëline d'Amour et d'Armor... Souffrez que je vous dise! Sachez que la soif du désir m'appelle de tous ses voeux sous vos propres cieux. Vos vers contre ma prose! Le combat est fort inégal, mais il devient royal, idéal! Je vous ai laissé le choix des armes que vous utilisez ma foi jusqu'à la déraison, pour servir la cause de votre folle passion plus que de raison. Muse inspiratrice, belle fontaine des mots, je vous ai imaginée comme l'eau claire de ma destinée. Aurais-je donc ainsi déjà déposé les armes? Ma prose n'entend répandre sur votre passage que des roses fraîchement écloses, mais vos vers en demeurent si ouverts qu'ils me mettent déjà le coeur à l'envers! Dansons ensemble le bal des mots osés et risqués! Ciel! vos mains tremblent même si votre souffle chaud me rassure. Voyez comme la lune nous souris parée de ses plus beaux artifices, et le vent souffle sur les étoiles pour nous faire oublier le mal du temps qui passe. Venise n'était qu'un rêve Belle Dame souvenez vous... Mais il est resté gravé dans nos mémoires! Et la lumière rayonnante est restée dans vos yeux sous le masque que vous portez, au point d'en cacher votre coeur Madame! que je devine encore sous votre sein à peine voilé de soie: coeur bonheur, coeur douleur, coeur brûlé ou coeur apaisé? je vous fais mienne!

Reçu le 03 juin 07 09h28

Bonjour Casanova,
Tout doux,
Mon Doux !
Je souffre que vous me disiez tout,
Mais sans être « vôtre », voyez-vous
Casanova renonçant, sincère,
A sa chère liberté, légère
Et ensoleillée, à sa lumière,
Pour la Muse devenant prisonnière?
Nenni
Ami!

Royal,
Egal
Combat poétique, duel des mots
Se métamorphosant en duo,
A la pointe de l’épée, la rose
Cache les siennes, tout juste éclose
Au cœur de votre jardin de prose...

(à suivre)